EOLIENNES: « CHRONIQUE D’UN NAUFRAGE ANNONCE »

Le « Figaro magazine » dans son numéro du week-end présente des extraits du livre de Pierre Dumont et Denis de Kergorlay  qui dénonce la multiplication de ces « moulins à vent »et le prix à payer exorbitant pour cette utopie dans de nombreux domaines: santé, culture, environnement, finances publiques…

Quelques extraits du livre qui sort bientôt « Eoliennes: chronique d’un naufrage annoncé » sont publiés dans le  dernier « Figaro magazine ». Une nouvelle charge contre cette énergie qui devrait éclairer nos élus. Des évidences sont rappelées: le secteur énergétique hexagonal produit très peu de gaz à effet de serre, les éoliennes favorisent, au contraire, la production d’électricité par des sources polluantes, l’électricité produite est très onéreuse, les machines sont importées et creusent le déficit commercial, l’éolien n’est pas une technologie efficace avec un fonctionnement intermittent (environ 25% )…

Le dindon de la farce

Il faudrait plus de 50.000 éoliennes en 2050 pour remplacer la production électrique actuelle. Ce qui pose un problème d’espace avec l’occupation du territoire d’une région entière pour produire le quart du temps. Et après? La substitution est une utopie. Pour les auteurs, le seul moteur de ce système éolien est l’argent. « Le consommateur final reste le « dindon de la farce ». Un système qui profite aux propriétaires fonciers louant leurs terres pour l’implantation, les collectivités locales avec des rentrées fiscales, ridicules pour la commune de Marchéville par rapport aux nuisances et aux pertes causées aux habitants, les exploitants et les industriels étrangers qui fournissent le matériel.

Des risques bien réels 

Pourtant les risques sont bien réels: effondrement d’engins, arrachements de pales, incendies, projection de blocs de glace… La santé peut être altérée par le « syndrome des éoliennes » : troubles généraux, neurologiques, psychologiques, endocriniens, cardio-vasculaires et socio-comportementaux… Le bruit est aussi au rendez-vous avec ses perturbations sur la qualité du sommeil sans oublier les basses fréquences et les infrasons. Conclusion plus locale: les plus grands  dindons de la farce sont les riverains des éoliennes. Comme bientôt à Marchéville. Et dans le plus grand déni démocratique.

« Eoliennes: chronique d’un naufrage annoncé » de Pierre Dumont et Denis de Kergorlay Ed François Bourin. 18 euros (A paraître le 8 novembre)